MANDRES (cabane, bergerie) était à son origine un groupe de maisons de pasteurs, petit établissement religieux à tendance agricole.
Mandres apparaît dans l'histoire, lors de la seconde moitié du XIIème siècle, vers 1160, dans la chatre de l'Evêque de Langres au sujet des donations faites à l'abbaye de la Crête comme en témoigne le document suivant :
Mandres-la-Côte, commune du canton de Nogent, est située à 18 kms de Chaumont, sur les hauteurs entre la Traire et le Rognon. Le territoire, dont le point culminant est à 443 mètres d'altitude, renferme 1 113 hectares dont 258 hectares de bois.
C'est un point de passage ancien. La voie romaine de Langres à Naix (Meuse) traverse son territoire (approximativement la route actuelle de Nogent à Ageville). Il est traversé par la route départementale n°1, axe important dit de délestage reliant la région parisienne et le sud de la France.
Le village s'est développé autour de son église, du lavoir et de sa boulangerie-épicerie. Plusieurs rues dont deux côtes répartissent les habitants nommés Mandrins.
A partir de la moitié du XVIIème siècle, l'industrie de la coutellerie gagne le bassin nogentais et les maisons se transforment en petits ateliers, les mandrins devenant des manouvriers. Mandres connaît le travail à domicile. Les ciseliers et polisseurs travaillent pour les industriels de Nogent, leurs épouses sont aussi gantières pour la ganterie "Tréfousse". En 1914, on comptait 130 artisans et ouvriers, fiers de leurs produits forgés à la main, polis et montés avec soin, et 18 familles paysannes.