En 1844 le conseil municipal approuve le devis dressé par le sieur Silvestre concernant la construction du lavoir.
De 1873 à 1875, on répare et on couvre le lessivoir en laissant ouverte la façade Est, selon le devis dressé par M. DECAUER architecte à Chaumont.
Elevé au carrefour des rues de Bourgogne, Touraine, Bretagne et Champagne, le soleil éclaire par la façade le grand bassin aux formes courbes autour duquel pouvaient s'agenouiller une vingtaine de laveuses qui disposaient de deux rinçoirs d'angle. Il est vrai aussi que le lavoir riche en eau semble ...chanter encore...
A la belle saison, le soleil vient nous proposer ses jeux de lumière.
Ses murs résonnent des cris et des chahuts du temps. Et le touriste un tant soit peu curieux attarde son regard sur ses beaux piliers de pierre et sur les corbeaux qui soutiennent les entraits de la charpente.
Un petit puisard extérieur installé en angle reçoit l'eau par la bouche d'un mascaron.